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Déclic & du sens

Bien associer pour mieux durer

Posted on May 2, 2020
Source : https://potager-en-ville.fr/2018/09/12/savoir-lassociation-des-plantes-dans-votre-potager/

La permaculture, une philosophie de vie basée sur le sens, le bon sens, la logique, le respect de la nature… parce que la Nature, elle a tout compris !

Parmi les 12 principes de David Holmgren sur la Permaculture, on trouve “obtenir une production” ou yield. C’est souvent la partie à laquelle on pense tout de suite lorsqu’on pense perma.

Depuis 3 mois, j’observe mon jardin pour l’apprivoiser et bien comprendre le fonctionnement des différentes zones : ensoleillement, qualité de la terre, faune présente, reliefs etc. J’avais fait une première ébauche de design du jardin, qui au fil du temps et des observations, a évolué :

  • pour être plus cohérent avec ce que je percevais ;
  • pour commencer de manière plus réaliste, commencer petit d’abord ;
  • pour pratiquer et tester ;
  • pour respecter ce qui existait déjà.

La Nature a pris ses quartiers bien avant moi. Et ca a l’air de très bien fonctionner. Alors à moi de m’adapter.

Tout en combinant effort, plaisir et respect des contraintes d’un enfant en pleine phase du “terrible two”, du confinement, de la reprise prochaine du boulot, bref, d’un temps limité.

Ca tombe bien, la perma pose le principe suivant “Le moindre effort pour le plus grand changement” (Bill Morrison). Ce principe est toujours précieux au moment de prioriser la destination de nos efforts. David Holmgren rejoint ce point de vue :
« Nous devons concevoir des systèmes et organiser nos vies de façon à travailler, à chaque instant, le plus utilement possible. » 

Se lancer et organiser

Alors sur la base du panel de graines que j’avais acheté chez Kokopelli, les graines d’aromates offertes par de super amis de chez La Box à Planter celles offertes par mes anciens collègues chez Nature et Découvertes, à moi de tout compiler intelligemment !

J’ai semé mi-mars, au début du confinement. J’ai manipulé de la terre, j’ai mis les graines, j’ai arrosé, seule ou avec mon fils. Mon homme a installé une étagère devant la fenêtre, pour tout organiser le plus simplement possible. Tous les matins, avec mon lutin, on a scruté, on a observé.

Le jour où on a aperçu des germes… WOW ! Bon mon lutin est vite passé à autre chose, mais moi j’étais trop contente ! Et ca a continué, jour après jour, des tiges, une feuille, deux feuilles, des odeurs, des couleurs. Un bonheur, un bien être et un espèce d’apaisement aussi.

Germination
Source : Shyrine Cassam
Forêt vierge 🙂
Source : Shyrine Cassam

J’ai l’impression de m’engouffrer un peu plus chaque jour dans un acte de reconquête, de réapropriation de ma vie, de mes choix et de ce que je veux transmettre.

« Cette vision renvoie à un changement plus vaste et plus profond : les consommateurs dépendants et exigeants doivent devenir des producteurs, interdépendants et responsables. » David Holmgren

Niveau mise en place, le jardin n’a pas été préparé pour accueillir une vraie grande production. Et en plus, je n’ai pas encore la connaissance, la persévérance ou encore la capacité de le faire.

Alors il va falloir faire avec le potager laissé par les anciens propriétaires, les bordures existantes et les parterres de rosiers. Et, avec mon caractère et ma vision des choses et de la nature, hors de question de faire quelque chose de droit, de bien ranger…

J’ai aussi trouvé de supers outils :

  • des tableaux d’associations de fruits et légumes : ici ou encore là ;
  • une application qui rappelle les besoins d’arrosage, l’emplacement, les distances entre les plants et les associations à privilégier et à éviter ;

Pourquoi réfléchir à l’organisation de son potager ?

  • Optimisation de la production : En faisant cohabiter deux espèces dont les racines ne s’enfoncent pas jusqu’à la même profondeur et qui n’ont pas la même vitesse de croissance.
    Exemple : Les tomates et les radis, ou bien les laitues et les carottes.
  • Optimisation de l’espace : Certaines plantes peuvent faciliter la culture d’autres plantes.
    Exemple : Une plante haute, comme le tournesol, peut servir de tuteur à une plante grimpante (haricots) et fournir de l’ombre à des plantes rampantes (potirons).
  • Couverture du sol : La multiplication et la variété des plantes cultivées va laisser moins d’espace aux « mauvaises herbes » pour se développer. Elle permet aussi une meilleure protection et fertilité du sol en évitant l’évaporation de l’eau et la formation d’une croûte de battance.
  • Éloignement des ravageurs : En alternant les légumes d’espèces différentes dans une même parcelle, vous allez freiner, voire empêcher, la propagation des ravageurs et maladies propres à une espèce particulière.

Sur une zone restreinte, voici ce que je vais faire pour cette année test (la zone haute est abandonnée pour le moment, la serre n’est pas mise en place) :

Source : Shyrine Cassam

Allez, au pire, ca marche ! 🙂

Comme dit Gildas Véret, obtenir une production, c’est « réinventer le succès ». La satisfaction qui naît de la capacité à répondre (en partie) directement à ses propres besoins est immense. Elle donne de l’élan pour envisager des changements d’ensemble.

Et pour finir avec le sourire et en chanson, le joyeux clip de Charlie Mgee présente ce principe en jouant sur la polysémie anglaise. Les paroles ainsi que leur traduction sont disponibles ici Obtain yourself a yield traduction et constituent une bonne introduction.

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